Démocratie en péril : les Wallons s’en amusent…

    Pendant que le peuple wallon est en train de s’amuser pour 15 jours aux fêtes de la Wallonie, le maire non-nommé de Linkebeek était courageusement au front pour défendre ses citoyens face au déferlement de Flamingants dans sa municipalité le dimanche 18 septembre dernier.
    Après Guy Spitaels, c’est au tour du socialiste bruxellois Charles Picqué de s’exprimer et d’affirmer comprendre le combat démocratique d’Antoinette Spaak ! Mais ce dernier quittera bientôt la scène politique pour sans doute être remplacé par la wallonne Laurette Onkelinx, un fidèle soldat aux ordres d’Elio Di Rupo…
    Quant aux F.D.F., ils ont enfin compris d’avoir servi d’attrape-voix aux libéraux wallons du M.R. Et pourtant un signal fort leurs avaient été envoyés lorsque le P.R.L. s’était rapidement autoproclamé M.R., laissant ainsi sous-entendre que le M.R. n’était plus le nom d’un cartel mais bien la nouvelle appellation du P.R.L…
    Les F.D.F. reprennent donc leur autonomie et redeviennent enfin un parti pluraliste dont le but est de défendre la minorité francophone de ce pays.

Extrait du Journal télévisé de la R.T.B.F du dimanche 19-09-2011

Les Wallons abandonnent B.H.V.

    Ce 15 septembre sera une journée noire pour la démocratie en Belgique francophone. Le monde politique wallon dans son ensemble a effectivement décidé d’abandonner le combat en lâchant les Francophones de Hal et de Vilvorde aux mains des Flamingants. Les libéraux wallons qui avaient fait alliance avec les F.D.F. ont préféré trahir leur engagement pour « sauver » le pays.
    Et pourtant, le 10 septembre dernier, Guy Spitaels, Ministre d’État socialiste wallon, était sorti du bois pour mettre en garde ses amis : « Vous aurez l’armistice pour 18 mois ! » Élio Di Rupo est donc passé à la vitesse supérieure pour obtenir son futur poste de Premier ministre avant un éventuel écho des propos de son doyen…
    Le sort de B.H.V. aurait dû concerner les habitants de cette région, et eux seuls. Pour raison d’« État », ça n’a pas été le cas…
    Décidemment les Wallons resteront à jamais des petits esprits à l’image de leur folklore. C’est ce que disait déjà le Roi Léopold II lorsque le monde politique ne savait que faire du Congo qu’il venait de léguer à son pays…
    N’ayons pas peur de paraphraser les dires de Guy Spitaels : le « compromis » sur B.H.V. n’est rien d’autre qu’une version belge des « accords de Munich » puisque même Bart De Wever s’est réjoui de constater que Bruxelles reste dans son carcan. Messieurs les politiques wallons : « Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre. ». L’étape suivante sera la mort du plus grand réservoir d’emplois pour les Wallons : Bruxelles en tant que ville francophone…

Extrait du Journal télévisé de la R.T.B.F du jeudi 15-09-2011